Carnet de voyage d’une étudiante en Erasmus
- Le Materiel
- 13 févr. 2023
- 2 min de lecture

Après presque un an de préparation, 19h de vol et tous les tests nécessaires à l’arrivée réalisés, me voilà enfin dans la chambre d’hôtel qui m’hébergera pour les sept prochains jours de quarantaine ! La crise sanitaire n’a pas vraiment facilité la mobilité et les restrictions à Taiwan sont encore assez importantes, ce qui a pris beaucoup de place dans l’organisation de mon départ. Alors que j’étais acceptée en échange dans la faculté de mon choix, ce n’est vraiment qu’un mois avant ma date de départ que les frontières ont été à nouveau ouvertes pour les étudiants étrangers. A partir de ce moment, il a donc fallu faire une demande de visa, trouver un hôtel de quarantaine alors que la demande était surchargée, trouver un appartement pour la suite, un vol et régler les derniers détails. Heureusement, le personnel administratif de l’université était très disponible et m’a beaucoup soutenue et dirigée dans mes démarches administratives. Cela m’a vraiment aidé, et m’a permise de me sentir moins seule dans ce parcours, qui peut s’avérer d’autant plus complexe quand, comme moi, on ne maîtrise pas encore tout à fait la langue locale. Finalement, l’arrivée à l’hôtel a été précédée de tellement de questionnements, et de précipitation avant le départ, que cette semaine de confinement ne me semble pas si longue. J’en profite pour continuer mes recherches d’appartement, et régler les derniers détails avec mon compte bancaire, afin d’être en mesure de réaliser les dépenses qu'une installation à l’étranger représente, sans que celle-ci ne soit bloquée. Après 7 jours de quarantaine, j’ai finalement eu peu de contact avec l’extérieur et la ville où je vais passer le reste de l’année, et beaucoup plus avec mes amis restés en France. C’est un peu étrange d’observer ces paysages que j’ai hâte de découvrir depuis des mois depuis ma fenêtre du 11ème étage , alors j’essaie de reconnaître ce que je vois, de m’y familiariser, tout en me préparant aux prochains jours, où je serai autorisée à sortir. Finalement, je n’ai pas vraiment le temps de me sentir seule ou perdue, et suis déjà en train de préparer les prochains jours avec des étudiants de la fac avec qui j’ai été mise en contact. C’est une vraie chance d’avoir de tels échanges, et je suis bien consciente que mon installation serait bien différente sans eux. Finalement, je m’attendais à me retrouver seule, surtout pendant ce moment d’isolement, mais je n’en ai pas vraiment ressenti le poids, et je sais bien qu’au contraire, les prochaines semaines s’annoncent bien remplies et pleines de nouvelles rencontres.
Par Marianne (pas le journal, la correspondante)
Publié dans le N°004 du 5 septembre 2022
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