Guillaume, un ans après
- Le Materiel
- 13 févr. 2023
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Le 9 février, cela fera un an que Guillaume s’est donné la mort, ici à Nanterre, dans sa chambre de cité u. C’est un événement qui nous a tous marqués. Nous avons été nombreux, ce jour-là, à pleurer. Toute l’université frémit à cette annonce, nous perdions un des nôtres. Alors a débuté l'inévitable quête de sens, comprendre pour accepter l'aberrante situation. Comprendre à tout prix. Cette quête lance une mobilisation contre le parti communiste français (PCF) qui, depuis quelques mois, laissait ses partisans déployer une campagne de harcèlement numérique contre Guillaume. Il s'était attiré les foudres du PCF en accusant publiquement deux cadres de ce parti de viol. Ce n'est malheureusement qu'une interprétation de son geste, dans la mesure où il n'a laissé aucune forme de message pouvant corroborer le lien entre son acte et cette histoire. Pour autant, il est important de se rappeler de Guillaume comme un militant important des luttes étudiantes à Nanterre. Il fut l'un des membres fondateurs de la FSE et de sa section de Nanterre, il participa à l'occupation de la tour de la présidence par les sans fac en 2019 et fit résonner les revendications étudiantes dans les couloirs durant toute la durée de son engagement. Si vous étiez étudiant à Nanterre à ce moment, il est fort à parier qu'il soit un jour venu vous parler d'une mobilisation ou d'une campagne militante.
Publié dans dans le N°002 du 01 février 2022
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